Cette première année du programme Mélimed nous avons abordé le littoral-est de la Région Tanger-Tétouan-AlHoceima, territoire d’une trentaine de kilomètres qui se développe dans un linéaire entre mer et montagne. Ponctué de villages, cet espace s’urbanise rapidement avec une dominante de résidentiel touristique. Nous avons souhaité répondre à la question d’une « ville linéaire durable » au travers de quatre thématiques partagées avec nos partenaires académiques. La question de l’agriculture suburbaine, qui nous interroge sur l’autosuffisance des territoires, ensuite le littoral et les zones humides, qui font face à la fois à l’eutrophisation par l’homme et aux risques naturels d’inondations et d’eustatique, aussi la question des vallons et plus largement de leurs bassins versants, et enfin celle de la ville linéaire littorale.
Cette dernière phase du travail est consacrée à la représentation du projet aux deux échelles (projet urbain et projet territorial) et à la mise place de la communication du récit propre à chaque projet. Elle voit aussi l’émergence des hypothèses de projets architecturés et situés qui sont l’objet de ce semestre. Chaque étudiant s’est saisi d’un sujet personnel qui constitue un aspect du projet développé en équipe. Il s'agit d’un projet de paysage, d’infrastructure, d’espace public ou d’édifice.
L’étudiant s’inscrit ainsi dans le projet collectif via le projet commun du littoral et le partage d’un site en équipe. Alors il développe un sujet personnel par le biais d’un objet situé.
L’assemblage des projets jusqu’à l’échelle territoriale, ponctue chacune des étapes et permet de questionner et d’affiner les intentions de projet par une mise en tension des enjeux propres à chacune des échelles convoquées.